En mai 1988, création du groupe Initiative pour la Reconstruction Communiste (IRC) qui édite en octobre de la même année, la brochure Qu'est-ce qu’un révolutionnaire dans la France de notre temps?» signé par Claude Poperen, Marcel Rigout, Félix Damette, Jean Breteau, Marcel Caille, Marcel Dufriche, Daniel Garipuy, Colette Goeuriot, Philippe Haumont, Roger Ranoux, Roland Renard, Marc Richevaux.
Ces signataires ont déjà marqué leurs désaccords avec la direction de leur parti : démissions en janvier 1987 du Bureau politique (Claude Poperen), refus de voter pour une résolution du Comité central en mars 1986 (Pierre Juquin, Marcel Rigout, Félix Damette et Claude Llabres), abstention sur le projet de résolution préparatoire au XXVe Congrès en octobre 1984 (Pierre Juquin, Marcel Rigout, Ellen Constans, Félix Damette, Yvan Tricart et Marc Zamichiei.
Marcel Rigout démissionne du PCF en janvier 1987 et Jean Claude Poperen en novembre 1991.
Par ailleurs, le 17 mai 1988, 54 communistes signent un manifeste pour la «reconstruction» du PCF, estimant «le Parti en danger», ce qui exige «un effort de reconstruction conduit par tous les militants» pour «un fonctionnement nouveau, pour un centralisme démocratique digne de ce nom».
En janvier 1990, IRC devient Association de Recherche et d’Initiatives pour l’Autogestion et le Socialisme (ARIAS).
Les tenants de cette initiative sont désignés par le vocable Reconstructeurs.
En mars 1989, les maires "reconstructeurs" Gaston Viens (Orly) et Robert Jarry (Le Mans, Sarthe) sont exclus par le Comité central du PCF.
En 1992, ARIAS et le Mouvement des Rénovateurs Communistes (MRC) fusionnent et créent Alternative pour la Démocratie et le Socialisme (ADS).
Sources
ARIAS – France Politique - Laurent de Boissieu
Historique - Organigramme des groupes dissidents des années 1990 - 2010