Charles Auray (né à Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence) le 15 septembre 1879, mort à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) le 31 janvier 1938), devient comptable puis chef comptable dans différentes entreprises.

Maire de Patin, député
Quitte le PCF en 1922

Par la suite, il est chef du secrétariat général et bibliothécaire au Grand-Orient.

Il adhère au Parti socialiste lors de l’unité de 1905. Il siège à la commission exécutive de la Fédération de la Seine en 1913-1914.

Auray est élu conseiller d’arrondissement de Pantin en 1911, 1912 et 1919.

Aux élections municipales de novembre 1919, la liste socialiste dirigée par Charles Auray est élue dès le premier tour, et Auray devient maire.

En 1920, il adhère au Parti communiste dès sa création, au Congrès de Tours.

L’Internationale Communiste ayant demander de prendre toutes les mesures «pour que l'épuration du Parti de la franc-maçonnerie et la rupture de toute relation avec la Ligue des Droits de l'Homme et du Citoyen soit effectuée sans faiblesse et sans omission avant le 1er janvier 1923 », Auray quitte le Parti communiste fin 1922 - début 1923 pour rejoindre l’Union fédérative et socialiste (UFS) puis l’Union socialiste communiste (USC). En 1924, il est élu député de la Seine sur la liste du Cartel des Gauches, menée par Pierre Laval.

Auray est réélue maire dès le premier tour, en mai 1925. Et réélue aussi le 5 mai 1929. Il dote Pantin de remarquables services d'hygiène et d'assistance, d'un stade, d'une piscine et d'une cité-jardin.

Il est élu sénateur en 1927, réélu en 1935.

Il quitte le Parti socialiste SFIO, en 1933. Auray conserve son mandat de sénateur en octobre 1935. Il entre au conseil général, le 26 mai 1935, contre le candidat communiste et le conseiller, socialiste SFIO.

Auray joue un rôle actif dans le sport ouvrier. Il est co-président de l’USSGT de 1923 à 1934 et s’affirme comme un des principaux protagonistes de l’affrontement politique avec les communistes de la Fédération sportive du Travail (FST). Les organisations fusionnent et donnent naissance de la FSGT, en 1935.

Atteint de pneumonie, Auray meurt en cours de mandat, le 31 janvier 1938.

 

Sources

Charles Auray – Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - Jacques Girault, Jean Maitron, Claude Pennetier.

Charles Auray – Wikipédia

Charles Auray – Assemblée Nationale