Les Ex-PCF

Le plus grand parti de France

Michèle Firk (née à Paris le 18 avril 1937, décédée le 7 septembre 1968), d’une famille d'artisans-commerçants, est reçue à l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) en 1956, après une classe préparatoire au Lycée Voltaire à Paris.

Journaliste de cinéma

Quitte l'UEC en 1967

Ses quatre grands-parents sont venus d'Europe Centrale, chassés par des pogroms dans les années 1890. 

Michèle Firk collabore dès la fin de l'année 1958, à la revue Positif, dans laquelle sont publiés ses premiers articles sur le cinéma cubain, ainsi qu'aux Lettres françaises et à Cinéma 58. Elle participe aussi à l'animation du Ciné-club Action, à Paris. Elle publie un numéro spécial de Positif sur le cinéma cubain, en 1963.

Militante à l’Union des étudiants communistes (UEC) elle adhère au PCF en 1956.

Elle aide le FLN algérien et milite clandestinement comme « porteuse de valise » dans le réseau Jeanson de soutien au FLN. Elle organise des projections de films dénonçant la « sale guerre » en Algérie.

En 1962, elle séjourne en Algérie, où elle collabore à la revue Jeune Afrique, signant ses articles par un pseudo, Emmanuelle Sandinot.

En 1963, invitée par l’iCAlC, l’Institut du Cinéma, elle part à Cuba où elle va rester presque un an. Elle parcourt l’île entière, travaille en Oriente à la récolte du café, revient persuadée de la justesse de la « ligne cubaine ».

En 1965, elle retourne à Cuba, pour encore plusieurs mois ; elle y travaille à un film de montage sur la révolution cubaine. Parallèlement, elle collabore à la Voie Communiste, organe de dissidents du PCF. Dès son retour en France, elle prend contact avec les militants des FAR, Forces Armées Révolutionnaires guatémaltèques, et, d’accord avec César Montés, commandant du front urbain de la guérilla, elle part pour un premier voyage au Guatemala entre mai et septembre 1967.

Compagne de Camilo Sánchez, elle participe en août 1968 à l’enlèvement de l'ambassadeur des États-Unis au Guatemala, John Gordon Mein. Celui-ci est assassiné le 28 août. Sur le point d’être arrêtée par la police guatémaltèque, Michèle Firk se suicide le 7 septembre 1968.

Michèle Firk est enterrée dans un petit cimetière populaire de Ciudad-Guatemaia.

 

Sources

Michèle Firk – Wikipédia

Café librairie Michèle Firk

Honneurs

A Montreuil, en Seine-Saint-Denis, le « café-librairie Michèle Firk », situé dans les locaux du Centre international de création « La Parole errante », a été nommé ainsi par Armand Gatti, en hommage à la journaliste

Un numéro spécial de Positif, mars 1970, est consacré à un Hommage à Michèle Firk