Les Ex-PCF

Le plus grand parti de France

Gilbert Mury (né à Paris le 12 février 1920, mort à Rueil-Malmaison (Hauts de Seine) le16 mai 1975) fils d’un lieutenant-colonel, reçoit une éducation religieuse dans les établissements scolaires catholiques.

Secrétaire CERM

Quitte le PCF en 1966

Il obtient une licence et des diplômes de sociologie

En octobre 1940, il adhère aux étudiants communistes et participe à des actions de résistance, notamment en milieu universitaire à Bordeaux.

Il réussit à l’agrégation de philosophie au milieu des années 1950. En octobre 1968, il est chargé de cours avec le statut de maître-assistant à l’Institut universitaire de technologie de Bordeaux spécialisé dans les Carrières de l’information. En octobre 1969, il soutient une thèse de troisième cycle en sociologie industrielle.

Pour des raisons politiques, Mury n’est pas renouvelé dans ses fonctions à Bordeaux et est nommé professeur en septembre 1970, au lycée de Charleville-Mézières (Ardennes). Il ne rejoint pas ce poste et devient professeur de philosophie au Centre national de télé-enseignement.

Après la guerre, Mury, dirigeant du Mouvement de Libération nationale, adhère au PCF à Bordeaux. Il devient journaliste à Action et à Ce Soir où il dirige la politique étrangère jusqu’à sa disparition en 1953.

Il participe au lancement du Mouvement de la paix à la fin des années 1940 et fait partie de son conseil national, au début des années 1950.

Connu pour ses convictions staliniennes au sein du PCF, il devient le spécialiste des questions religieuses. Par ailleurs, il occupe au milieu des années 1960, le poste de secrétaire du Centre d'études et de recherches marxistes dirigé à l'époque par Roger Garaudy.

Engagé dans des recherches sociologiques et politiques, il participe à des séminaires et certaines de ses conférences sont publiées dans les Cahiers du CERM.

En 1960, il publie Essor et déclin du catholicisme français ?.

Favorable aux analyses du Parti communiste chinois, Mury participe, le 7 octobre 1966, à un meeting à Paris des Amitiés franco-chinoises dont il est membre. A la suite de quoi, il est exclu du PCF, en novembre. Il rejoint le Parti communiste français marxiste-léniniste (PCMLF) et entre dans son bureau politique.

Exclu du PCMLF en février 1970 avec d'autres membres du bureau politique de l'organisation, il participe à la fondation du groupe et du journal Le Travailleur, l'une des trois structures issues de l'éclatement du PCMLF.

Il devient secrétaire général des amitiés franco-albanaises fondées le 4 mai 1972.

Membre du comité de rédaction de L’Humanité rouge, il collabore aussi à La cause du peuple et à L’Idiot international.

Mury se marie en août 1942 et il a un fils.

 

Sources

Gilbert Mury – Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - Jacques Girault

Gilbert Muty - Wikipédia

Responsabilités au PCF

Secrétaire du CERM

Publications

Les Intellectuels devant l'action, Grasset, 1947,

Essor et déclin du catholicisme français, Éditions Sociales, 1960,

Christianisme primitif et monde moderne, Éditions de la Palatine, 1966,

La Société de répression, Éditions Universitaires, 1969,

Face au révisionnisme, œuvres choisies de Enver Hoxha, présentation de Gilbert Mury, François Maspéro, 1972,

Albanie, terre de l'homme nouveau, François Maspéro, 1972,

Septembre noir, Sindbad, 1972,

On leur fera la peau, Éditions du Cerf, 1973.

Les jeunes de la rue, en collaboration avec Vincent de Gaulejac, Privat, 19775 (Prix Fabien de l'Académie française 1978)

Honneurs

Prix Fabien de l'Académie française, 1978.