Les Ex-PCF

Le plus grand parti de France

Bernard Weisz (né à Marseille (Bouches du Rhône) en 1946), obtient une maîtrise de l'Université d'Aix-en-Provence.

Il est enseignant puis devient journaliste à Paris, de 1971 à 1990.

Il écrit dans l’Humanité, à la rubrique culture, pendant six ans. En 1981, il quitte ce journal en demandant de bénéficier de la cause de conscience, en raison de la demande de la direction de signer un texte que Weisz, estime être un acte d'allégeance, contraire à sa liberté de journaliste. Il est en désaccord sur plusieurs points avec la politique du P.C.F.

De retour en Provence, de 1991 à 2004, il travaille avec des jeunes en difficulté, écrit des reportages sur la vie des seniors et conduit des enquêtes sur les groupes minoritaires (juifs, gitans, pieds-noirs).

Il participe à plusieurs documentaires sur les paysans du Vaucluse.

Il publié trois livres : Une Voix Communiste, qui est le récit de son engagement jusqu'à la rupture (il se revendique comme « coco perdu ») ; La traque des juifs en Provence (Weisz comptait dans sa famille plusieurs victimes de la Shoa) ; Avignon, festival de la Mémoire.

 

Sources

Dissidences

Librairie Eyrolles, Vichy, les Nazis et les voyous.

Un journaliste de l'Humanité invoque la clause de conscience, Le Monde, 4 février 1981,

Publications

Avignon, festival de la Mémoire, Association Jean Vilar, 1996,

Une voix communiste, L'Escampette, 2011,

Vichy, les Nazis et les voyous, La traque des Juifs en Provence, en collaboration Isac Lewendel, préface Serge Klarsfeld, Nouveau Monde, 2013.