Jean Pierre Gaudard (né en 1947) est licencié es sciences économiques.
Journaliste Quitte le Pcf en 1980
Durand ses études, il est rédacteur à Clarté, mensuel des étudiants communistes (1971).
Il entre comme journaliste à l’Humanité, à 27 ans. Par la suite, il devient chef de service de la rubrique économique.
Gaudard démissionne en juin 1980. Il critique dans une lettre adressée à Roland Leroy directeur de l’Humanité, que l’Humanité est "de plus en plus considéré comme une sorte de bulletin intérieur" à l'usage des responsables et des militants, et estime que cette évolution est "un révélateur parmi d'autres d'une certaine conception de la politique" ; il n’accepte pas l'idée de s'enfermer, à trente-trois ans, dans le rôle d'un permanent qui risque d'attendre longtemps le retour d'une politique avec laquelle il se sente en accord.
C'est Roland Leroy, membre du bureau politique du P.C.F, indique que la décision de Jean Pierre Gaudard est motivée en premier lieu par " un désaccord politique profond et à peu près total sur la politique actuelle du parti ", en second lieu par le constat, " en tant que journaliste communiste ", de l'absence " des conditions nécessaires pour exercer son activité professionnelle ".
Après ce départ, Gaudard devient rédacteur en chef de l'Usine nouvelle.
Il écrit plusieurs livres, dont Les orphelins du PC, paru en 1986.
Source
Jean Pierre Gaudard quitte l’Humanité, Le Monde, 27 juin 1980,
Voyage à l'intérieur du Parti communiste, Alain de Sédouy, André Harris, 1974. ·
Responsabilité au PCF
Journaliste, chef de service à l’Humanité : 1974 - 1980
Publications
Les orphelins du PC, Belfond, 1986,
Les danseuses de la république, que fait l'État de votre argent ?, Belfond.
Le mal industriel français : en finir avec l'acharnement de l'Etat, Les pérégrines,
