Les Ex-PCF

Le plus grand parti de France

David Wizenberg (né à Montpellier (Hérault) le 8 août 1939), issu d’une famille polonaise arrivée en France, en 1929, suit sa scolarité au lycée de Montpellier où et passe son baccalauréat à 15 ans.

En Pologne son père professeur d’histoire, passionné de philosophie avait un magasin d’art. Sa mère est issue d’une famille de commerçants aisés.

Sa famille est assignée à résidence dans un hameau près de Tarnac en Corèze, par les autorités françaises durant la seconde guerre mondiale. L’insurrection des maquis de la Corrèze les sauve alors qu’ils fuient la division Das Reich.

Après son bac, il choisit la médecine pour devenir psychiatre.

Il adhère à l’UNEF en 1958 et à un réseau di Vérité et liberté de soutien au FLN. Il devient président de la section médecine de l’UNEF, alors qu’il est en 4ème année de médecine.

Il adhère au PCF en 1964, devient secrétaire de la section universitaire de Montpellier. Il est élu au bureau fédéral de l’Hérault, en 1967.

Wizenberg est reçu à l’internat des hôpitaux psychiatriques de Languedoc-Roussillon et fait une année de stage à l’hôpital de Saint-Alban. Mais au moment d’être nommé, le préfet, proche du maire de Montpellier (représentant de l’OAS en France), refuse sa nomination. Un cas unique, que le Conseil d’Etat cassera comme « acte arbitraire » dix ans plus tard en 1975, mais qui brise sa carrière hospitalière.

A Paris, il devient vacataire au centre municipal de santé d’Ivry-sur-Seine, puis en 1971, psychiatre au CMPP d’Ivry. Il en devient en 1975 le médecin- directeur. Il y poursuit sa carrière jusqu’en 2004.

A Châtillon (Hauts de Seine), il devient membre du comité de section, puis en 1974 membre du comité fédéral. Il est élu au Comité central, en 1979. Membre du comité de rédaction de la Pensée il écrit différents articles sur la fonction de l’art et sa relation à la folie.

Après la rupture du programme commun, Wizenberg est promu responsable du Collectif de santé mentale auprès de Mireille Bertrand qui dirige la Commission cadre de vie, alors que Tony Lainé en est écarté., Il collabore avec Jacques Ralite, ministre de la santé du gouvernement Maurois en 1981.

Sa prise de position en faveur du maintien des ministres communistes au gouvernement, lors du comité central de juillet 1984, contre la proposition de Georges Marchais, conduit à son éviction du Comité Central au congrès de 1985.

Il entame une analyse personnelle avec une psychanalyste lacanienne.

Il poursuit une activité militante locale jusqu’en 1990, année où il quitte le PCF.

Passionné de philosophie et d’histoire de l’art, il passe le diplôme de l’Ecole du Louvre et collectionne l’art africain, tout en poursuivant une activité de consultation au foyer de l’aide Sociale Jean Coxtet dans les Hauts-de Seine.

Il épouse Michèle, étudiante en droit. Elle devient l’avocate des salariés et des comités d’entreprise. Ils auront 4 enfants.

 

Sources

Psychiatrie, psychanalyse et communisme, site : bdr.parisnanterre.fr

Responsabilités dans le PCF

Membre du CC : 1979 – 1985

Responsable du collectif Santé mentale : 1981-1985.

Membre du comité de rédaction de La Pensée