Jacques Jouve, né le 10 mars 1932 à Antignac (Cantal) et mort à Limoges (Haute Vienne) le 27 octobre 2014), entre aux PTT, comme inspecteur adjoint à Alger, en Algérie.
Député Quitte le PCF en 1989
Jouve adhère à vingt ans au PCF.
Militant du syndicat CGT des PTT, il est très actif dans les grèves de 1953.
En 1955, il s'engage dans le soutien à la lutte nationaliste, notamment auprès du secrétaire général de l'Union générale des syndicats algériens.
En août 1958, lors d’un transfert de fonds en faveur du FLN, il est arrêté par la DST et condamné à six mois de prison. Il est radié des PTT et expulsé d'Algérie en 1959.
Il travaille alors pour La Vie ouvrière, organe de la CGT, avant d'être réintégré aux PTT en 1960, d'abord au central de Paris-Nord, puis, comme inspecteur central à Limoges.
Il devient secrétaire du syndicat CGT des PTT de la Haute-Vienne.
Membre du Bureau fédéral du PCF de la Haute-Vienne en 1965, il est élu au conseil municipal de Limoges sur une liste d'union de la gauche, menée par Louis Longequeue, en 1977, et exerce la fonction d'adjoint, réélu en 1983 et 1989.
En mars 1978 il est élu député de Haute-Vienne. Il perd son mandat en 1981.
Il est élu conseiller régional en 1986.
Il suit Marcel Rigout et d'autres « rénovateurs » communistes qui quittent le PCF et fondent Alternative démocratie socialisme (ADS), en 1989. C'est sous cette étiquette qu'il est réélu au conseil municipal de Limoges, en 1989 et 1995, et au conseil régional, en 1992 et 1998.
A partir de 1998, il se retire progressivement de la vie politique.