Jacques-Francis Rolland (né à Albertville (Savoie) le 26 juillet 1922, mort à Beauvais (Oise) le 4 juin 2008), fils de l'écrivain Louis Francis, fait sa scolarité au lycée Rollin à Paris (renommé Jacques Decour après la guerre).
Il suit des études de droit et de lettres à l’université de Grenoble puis de Lyon et de Paris. Il est reçu à l'agrégation, en 1950.
Il milite aux Jeunesses communistes avec Léon Morin et adhère au PCF vers 1942. Il s'engage dans la Résistance à Paris et dans la région de Lyon. Il rejoint le réseau Mithridate que dirigeait l'écrivain Roger Vailland
Après la Libération, il est reporter pour le quotidien Ce soir, et part comme correspondant de guerre auprès des troupes américaines pour ce journal. La guerre terminée, il travaille pour l'hebdomadaire Action.
Il abandonne le journalisme (momentanément) et devient professeur d'histoire.
Il exerce ensuite les fonctions de directeur littéraire du magazine France Observateur (de 1956 à 1959), tout en poursuivant une activité d'enseignant.
En novembre 1956, il est exclu du PCF.
En septembre 1960, il signe le Manifeste des 121, Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie.
Ses ouvrages Le grand Pan est mort (1963), Le Tango chinois (1972) et Le grand capitaine (1976) reçoivent des prix littéraires, de même que Un dimanche inoubliable près des casernes récompensé en 1984 par le Grand prix du roman de l'Académie française et Boris Savinkov, l'homme qui défia Lénine qui lui vaut le Prix des Ambassadeurs en 1990.